Investir dès aujourd'hui dans les technologies de demain
Les ETF présentent un risque de perte en capital ainsi que les risques cités dans la section 8.
Costas Andriopoulos
Costas Andriopoulos (B. Sc., M. Sc., Ph. D.) est, entre autres, Professor of Innovation and Entrepreneurship à la Cass Business School. Il est par ailleurs Managing Director d'Avyssos Advisors Ltd., une société de conseil en gestion de l'innovation. Les résultats de ses recherches financées par Carnegie Trust et la Commission européenne ont été publiés dans des revues spécialisées de renom.
Dans un précédent numéro du « SMART INVEST », nous vous avons présenté la mégatendance concernant la mobilité du futur. Cette fois, nous nous penchons sur la mégatendance des technologies de rupture. (Disruptive technology)
L'expression « technologies disruptives » est parfois utilisée également. L'adjectif est dérivé du verbe anglais « to disrupt », qui signifie interrompre ou détruire. On entend par technologies de rupture les innovations révolutionnaires qui remplacent ou supplantent des technologies ou modèles d'activité établis. Il peut s'agir aussi bien du perfectionnement de concepts existants que de l'introduction de nouvelles technologies. Un exemple de perfectionnement dans le sens de destruction créatrice nous vient de l'industrie musicale. Il concerne le « support » via lequel nous écoutons de la musique : dans les années 1970, la cassette a pris le pas sur le disque, pour être à son tour remplacée au milieu des années 1980 par le CD.
Au début des années 2000 et grâce à l'arrivée d'Internet, la musique est passée au numérique sous le format MP3, disponible en streaming ou en téléchargement grâce à des plateformes comme Spotify. (S'il est vrai que les ventes de disques vinyles ont augmenté ces dernières années, cela est vraisemblablement dû à la nostalgie. Ces chiffres sont en tout cas minimes par rapport au nombre de téléchargements).
Chacune de ces avancées (passage du vinyle à la cassette puis du CD au MP3) a mis fin à quelque chose, mais elle a aussi lancé en parallèle une innovation qui a élevé la façon dont nous écoutons la musique à un niveau supérieur. Par rapport au disque vinyle, la cassette avait notamment pour avantage de pouvoir être emportée et écoutée partout grâce à un walkman. Le CD offrait quant à lui une bien meilleure qualité de son que la cassette. Enfin, la musique au format MP3 présente comme avantage l'absence de support de stockage physique : les lecteurs MP3 et les smartphones peuvent contenir un nombre presque illimité de morceaux sur des appareils toujours plus petits, ou y accéder via des services de streaming. Les télévisions à écran plat ou les appareils photo numériques sont d'autres exemples de produits issus du domaine des technologies de rupture.
Les produits et services issus des technologies de rupture ont plusieurs points communs : ils possèdent un potentiel de croissance exceptionnel, peuvent passer d'un secteur de niche à une offre grand public et sont ainsi à même de donner naissance à des industries nouvelles. Inconnu au bataillon aujourd'hui, mais vedette de la Bourse demain ? Les meilleurs exemples ici sont des entreprises telles qu'Apple ou Amazon, qui font aujourd'hui partie des sociétés les mieux valorisées au monde. Les investisseurs qui ont acquis des actions Apple en 1981 à un prix équivalent à 0,30 dollar américain peuvent s'estimer heureux, tout comme ceux qui ont participé à l'introduction en Bourse d'Amazon en 1997, à 1,50 dollar l'action en tenant compte des divisions d'actions. Bien entendu, un tel succès ne peut normalement être obtenu qu'en acceptant les fluctuations de cours connexes et exige courage, patience et acceptation des risques. Les grandes entreprises couronnées de succès aujourd'hui ont pour la plupart commencé petit, parfois même dans des garages, à l'instar d'Apple ou de Hewlett Packard. Les petites entreprises, également appelées petites capitalisations, subissent d'ordinaire des fluctuations de cours plus importantes et se prêtent donc à un investissement complémentaire dans un objectif de placement à long terme.
... ont rarement fait fructifier les investissements. Bien entendu, les entreprises de rupture qui recontrent le succès ne sont pas forcément toutes de jeunes start-ups. Les sociétés issues de secteurs traditionnels fondées aux XIXe et XXe siècles qui ont fini par devenir de grands groupes (Siemens, General Electric ou encore Rio Tinto) ont adapté une partie de leur modèle d'affaires aux exigences actuelles et investissent des sommes colossales dans la recherche et le développement pour ne pas devenir les victimes de la destruction créatrice. Un groupe finlandais actif dans les télécommunications illustre bien ce qui se passe lorsqu'une tendance est tout bonnement ignorée : entre 1998 et 2011, l'entreprise Nokia avait la réputation d'être le premier fabricant mondial de téléphones portables, disposait d'extraordinaires parts de marché et affichait des bénéfices élevés.
Son déclin s'est amorcé en 2007, avec le lancement des smartphones : Nokia a fermé les yeux sur cette innovation, a réagi trop tard et n'a jamais pu rattraper le train lancé à toute allure des téléphones portables capables de se connecter à Internet, qui sont passés d'un secteur de niche à un produit de masse. Ses parts de marché et ses bénéfices ont diminué un peu plus chaque année. Et Nokia a fini par disparaître ou presque en tant que fournisseur de téléphones portables.
En utilisant des indices calculés par MSCI, le principal fournisseur d'outils et de services d'aide à la décision pour les investisseurs professionels, et de la personnalisation en collaboration avec Lyxor ce modèle permettera d'identifier les entreprises susceptibles d'être les Apple ou Amazon de demain et de les regrouper au sein d'un indice. Des méthodes d'analyse financière de pointe ainsi que l'intelligence artificielle (IA) sont combinées aux connaissances d'experts externes afin de déterminer les composantes de l'indice et d'identifier les entreprises qui présentent le meilleur potentiel de performance.
Exemples d'entreprises reprises au sein de l'indice qui ont le potentiel de devenir les géants de demain :
Les technologies de rupture n'ont pas pour but premier de fabriquer des machines plus performantes. Il s'agit également de rechercher des moyens d'assurer une collaboration efficace entre hommes et machines. Par exemple, l'une des avancées de la robotique est la mise au point de robots dits de service, qui pourraient prendre en charge les tâches du personnel de service dans les secteurs de l'hôtellerie et du commerce de détail.
Cela peut contribuer à compenser la pénurie de travailleurs qualifiés dans le secteur des services, induite par les tendances démographiques, dans de nombreux pays industrialisés.
L’ETF Lyxor MSCI Disruptive Technology regroupe des entreprises actives dans l'un ou plusieurs des domaines d'activité suivants :
Grâce au Lyxor MSCI Disruptive Technology ESG Filtered (DR) UCITS ETF les investisseurs peuvent orienter leur portefeuille sur les tendances futures de manière diversifiée et participer dès aujourd'hui à la performance des vedettes de la Bourse de demain.
Pour en savoir plus sur les ETF de Lyxor axés sur les mégatendances et obtenir des informations détaillées ainsi que des vidéos et des articles de blog d'actualité, rendez-vous sur www.lyxorETF.fr à la section « l’investissement thématiques avec Lyxor ETF » dans l’espace des ETF phares.
Attention, l’investissement en Bourse présente un risque de perte en capital, ces sociétés peuvent connaître un retournement de tendance et voir le prix de leurs actions baisser. Une description détaillée des conditions des fonds et des risques y afférents est fournie dans le prospectus et dans le document d’information clé pour l’investisseur (DICI).